Dayuse.com, le roi de la location de chambres d'hôtel en journée, séduit aussi les investisseurs

Dayuse.com, le roi de la location de chambres d'hôtel en journée, séduit aussi les investisseurs

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Publié sur le site www.lefigaro.fr | 11/01/2016 | Mathilde Visseyrias | Lien direct

Réserver un hôtel pour quelques heures

Quelques années après avoir fait fortune en revendant sa participation dans le site de rencontres Meetic, le fonds d'investissement Idinvest Partners mise toujours sur le cocktail amour + internet, avec un zest d'interdit. Associé à Partech Ventures, il vient d'investir 15 millions d'euros dans la start-up Dayuse.com, qui vend des chambres d'hôtel à la journée, le plus souvent entre midi et 19 heures. La différence avec le site de réservation Booking.com? Comme entre un amant et un mari: c'est le jour et la nuit!

Paul Dubrule, cofondateur d'Accor, investit lui à titre personnel dans l'entreprise. «C'est la plus importante première levée de fonds en Europe en 2015», note David Lebée, président fondateur de Dayuse. Cet ex-dirigeant de l'Hôtel Amour, à Paris, qui s'était fait connaître par cette pratique commerciale audacieuse, a lancé l'idée du site en constatant que les clients plébiscitaient la formule. «Nous avons autant une clientèle de voyageurs d'affaires et d'entreprises que de loisirs», assure le fondateur.

10 millions d'euros de volume d'affaires en 2015.

Depuis sa création fin 2010, Dayuse.com a loué plus de 320.000 chambres. 2000 hôtels sont référencés, dont 400 en France. Si les petits hôtels indépendants de charme 3 et 4 étoiles sont les plus nombreux, les chaînes s'y mettent aussi (AccorHotels, Hilton, Marriott...). Avec des prix 35% à 75% moins chers que la nuit, le site a réalisé 10 millions d'euros de volume d'affaires en 2015. Il prend une commission sur les ventes. «Nous aidons les hôteliers à regagner jusqu'à 10% de chiffre d'affaires supplémentaires, qu'ils avaient perdus à cause de Airbnb, assure David Lebée. Nous protégeons aussi leur image, qui pourrait être galvaudée auprès de leur clientèle classique.»